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VERELST Simon - GESTe - Recherche

Simon Verelst est passionné par les modes d’organisation et de gestion du territoire, il s’attache à faire le lien entre les enjeux globaux et leurs implications sociales et environnementales pour les territoires locaux. De nature curieuse, il explore le caractère innovant de projets et pratiques de gestion du territoire, analyse leurs opportunités et contraintes, pour les adapter et les appliquer sur d’autres territoires. Dans cette approche, il intègre cadre réglementaire, dimensions techniques et scientifiques et analyse des acteurs en présence dans une visée d’opérationnalisation.

Simon Verelst est titulaire d’un master en Sciences Géographiques et d’un master complémentaire en Sciences et Gestion de l’Environnement. Il a commencé sa carrière au CORE et au CREAT en explorant les relations entre société, territoire et consommation d’énergie. Il a ensuite participé à la production de statistiques locales de consommation d’énergie, à la réalisation de plan d’action en faveur de l’énergie durable, à la production de diagnostics territoriaux en lien avec les secteurs des risques et contraintes à l’urbanisation, la production d’énergie renouvelable… 

Il partage désormais ses activités professionnelles en deux activités principales. Il forme des professionnels aux outils et enjeux de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme en lien avec les enjeux environnementaux : économie circulaire et aménagement du territoire, urbanisme et sobriété énergétique, infrastructures vertes pourvoyeuses de services écosystémiques, aménagement des espaces publics, recyclage foncier… Il réalise des projets d’étude et de recherche en liens avec ces thématiques en mobilisant les outils d’analyses spatiales (SIG, analyse spatiale) et territoriale (acteurs en présence, réglementation et historique).


Recherches

En cours | Espaces ruraux, des usages en évolution : le recyclage du bâti existant en lieux d’habitat non permanent

La recherche analyse divers conflits d’usage de l’espace rural wallon en se focalisant sur les tensions et conflits qui naissent autour du recyclage du bâti existant en lieux d’habitat non permanent (résidences secondaires, locations meublées destinées aux touristes).

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2022 | Des outils au service de l’acceptabilité sociale des projets d’urbanisme ou d’aménagement du territoire

La réduction de l’artificialisation des sols et la concrétisation de la transition énergétique nécessitent des interventions sur le tissu bâti dans des contextes complexes (intensification et requalification/densification des centralités) et des investissements en infrastructures (production, transport et stockage d’énergie) qui doivent trouver place sur le territoire.

Or, en Wallonie, nombreux sont les projets d’urbanisation ou d’aménagement du territoire qui ne parviennent pas ou tardent à se concrétiser en raison de diverses oppositions citoyennes. 

Après avoir développé davantage cette notion d’acceptabilité sociale, l'équipe de recherche a précisé différents outils de sensibilisation et de participation citoyenne et plusieurs pistes de réflexion pour améliorer l'acceptabilité des projets. 

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2019 | Opérationnalisation d’une infrastructure verte pourvoyeuse de services écosystémiques

Le concept d’infrastructure verte s’inscrit dans une logique intégratrice et vise à offrir de multiples avantages, à la fois écologiques, sociaux et économiques, sur un même territoire. Il s’appuie sur les services offerts par les écosystèmes.

Par son déploiement stratégique dans l’espace, l’infrastructure verte présente des liens étroits avec l’aménagement du territoire. C’est ainsi que le CoDT fait référence à la structure écologique et aux liaisons écologiques dans les différents schémas territoriaux, alors que le SDT mentionne explicitement l’intérêt des infrastructures vertes. Il s’agit aujourd’hui de traduire ces dispositions à l’ensemble des échelles d’action, depuis le niveau régional jusqu’aux projets d’urbanisation.

L’objectif de ce vade-mecum est d’offrir un référentiel synthétique, qui permette aux acteurs du territoire de s’inscrire dans cette démarche. Il propose une définition d’infrastructure verte et de services écosystémiques et fournit des pistes opérationnelles pour mettre en place de telles infrastructures à travers les outils d’aménagement du territoire (SDT, SOL, GCU). Il couvre l’ensemble du processus de mise en œuvre d’une infrastructure verte, depuis sa planification jusqu’à sa réalisation et à sa maintenance.

Ce vade-mecum, réalisé dans le cadre d’une recherche CPDT de 2019, est destiné à l’ensemble des acteurs locaux, à savoir les administrations et autorités communales, les auteurs de projets, des collectifs de citoyens ou encore des entreprises. Nous espérons qu’il constituera une base utile pour une concertation efficace et soutenue entre ces différents acteurs, élément fondamental pour la mise en œuvre réussie d’une infrastructure verte.

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2018 | Localisation des zones pouvant accueillir des activités agro-économiques de proximité

Pour permettre le développement de filières wallonnes de céréales, il est nécessaire de maintenir une activité de stockage le plus près possible des lieux de production.

Le CWA prévoit que les politiques agricoles wallonnes doivent « encourager et soutenir la structuration des agriculteurs afin de renforcer leur pouvoir de négociation au sein des filières et d’obtenir une meilleure appropriation par les agriculteurs de la valeur ajoutée aux produits agricoles » et « favoriser l’autonomie des agriculteurs et des exploitations agricoles, individuellement ou collectivement, en termes de production, de transformation et de commercialisation, en ce compris en favorisant le modèle coopératif ».

Ces objectifs nécessitent le maintien d’entreprises, et si possible de coopératives aux mains des agriculteurs, pour assurer la concentration de l’offre en céréales, le stockage et la première valorisation.

Sur base des implantations existantes et des périmètres de sécurité, le besoin approximatif en superficie pour une implantation est d’environ 1,5 hectare.

Dès lors, même sur base d’une estimation haute basée sur un déplacement de la quasi-totalité des sites disposant d’un permis relatif aux dépôts en silo ou en vrac de céréales, la superficie totale à trouver sur l’ensemble du territoire ne dépasserait pas 300 à 400 hectares répartis sur de nombreux sites.

Ces sites pourraient notamment être implantés au sein de sites à réaménager (SAR) sachant que le CoDT prévoit des subventions pour les frais liés à leur réaménagement.

Il y a lieu d’analyser plus en détail le besoin, la meilleure manière d’y répondre et les outils d’aménagement du territoire à mobiliser pour répondre à cette problématique.

Pour accroître la valeur ajoutée aux productions agricoles (et la part de celle-ci revenant aux agriculteurs), il est nécessaire de maintenir voire de développer ce réseau via un maillage sur l’ensemble du territoire de manière à ce que les agriculteurs ne doivent pas parcourir en tracteur plus de dix kilomètres pour déposer leurs productions céréalières.

La présente étude visait plus particulièrement à préciser les besoins, identifier des localisations adéquates pour ces activités et l’inscription potentielle de zones agroéconomiques, en associant étroitement des experts du secteur agricole, notamment en exploitant les SAR.

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2018 | Schéma de Développement Territorial de la Grande Région

En 2018, sur base d’indicateurs socio-économiques et territoriaux, quatre cahiers thématiques ont été réalisés, ainsi qu’un 5e cahier transversal, qui a mis en avant les enjeux sectoriels et transversaux du développement territorial de la Grande Région.

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2016 | Diagnostic territorial de la Wallonie (actualisation du diagnostic de 2011) : Risques et contraintes

Non publié.

2012-2014 | Territoires et énergie 2050

Cette recherche a développé un outil d’analyse prospective reliant les problématiques énergétiques attendues dans les 40 prochaines années avec leurs dimensions territoriales. 

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Publications

2024 | L’usage touristique du bâti résidentiel dans les espaces ruraux : source de pressions et de conflits?

L’utilisation touristique de biens résidentiels, tels que les résidences secondaires, les gîtes ou les hébergements proposés à la location sur des plateformes en ligne, a considérablement augmenté en Europe au cours des vingt dernières années. La Wallonie rurale n’a pas échappé à cette expansion d’un habitat que l’on peut qualifier de non permanent. Les acteurs locaux évoquent diverses pressions, parfois à caractère conflictuel, qui en découlent, liées avant tout à des problèmes d’accès à un logement abordable pour la population locale et aux désagréments causés par les touristes.

Cependant, malgré l’intérêt suscité par cette problématique, les études scientifiques visant à objectiver le phénomène restent rares et se heurtent à des défis méthodologiques.

Cette note de recherche propose une première évaluation de l’ampleur, des caractéristiques et de la répartition spatiale de l’habitat non permanent en Wallonie, ainsi que des défis associés aux pressions et conflits que cette forme d’habitat entraine. En croisant différentes données statistiques et une série de témoignages, cette recherche a permis de délimiter un territoire où l’habitat non permanent impacte sensiblement le marché du logement. Elle a également divisé ce territoire en plusieurs zones différenciables sur la base des types spécifiques d’habitat non permanent présents, des dynamiques démographiques, socio-économiques et immobilières locales, ainsi que de la nature et de l’intensité particulières des pressions et des conflits qui s’expriment.

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2023 | Contribuer ensemble au renforcement des centralités

Dans un contexte d’évolution des pratiques d’aménagement du territoire, notamment pour répondre aux enjeux énergétiques et climatiques, des tensions peuvent émerger lors du développement de nouveaux projets d’habitat. Ce guide vise à outiller les différents acteurs concernés -gestionnaires de collectivité, porteurs de projets, experts techniques, experts en animation territoriale et participation citoyenne, représentants de la population, utilisateurs du territoire- pour créer et entretenir un climat de dialogue nécessaire à un renforcement des centralités en respectant des critères de qualité ambitieux tant pour le processus que pour les projets.

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2022 | L’acceptabilité sociale des projets d’aménagement du territoire et d’urbanisme: balises et recommandations

La présente note de recherche fait état des principaux résultats de deux ans de recherche sur l’acceptabilité sociale des projets d’urbanisme et d’aménagement du territoire. La recherche est principalement centrée sur deux types de projets chargés de contribuer à la transition écologique, à savoir les projets de densification des centralités d’une part, et d’infrastructures énergétiques d’autre part (projets d’infrastructures linéaires électriques et projets éoliens).

Il s’agit de revenir sur les principaux facteurs d’acceptabilité sociale de ces grands projets et sur les principales recommandations émises en vue d’en
améliorer les processus d’acceptabilité sociale.

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2020 | Infrastructures vertes

Le concept d’infrastructure verte s’inscrit dans une logique intégratrice et vise à offrir de multiples avantages, à la fois écologiques, sociaux et économiques, sur un même territoire. Il s’appuie sur les services offerts par les écosystèmes.

Par son déploiement stratégique dans l’espace, l’infrastructure verte présente des liens étroits avec l’aménagement du territoire. C’est ainsi que le CoDT fait référence à la structure écologique et aux liaisons écologiques dans les différents schémas territoriaux, alors que le SDT mentionne explicitement l’intérêt des infrastructures vertes. Il s’agit aujourd’hui de traduire ces dispositions à l’ensemble des échelles d’action, depuis le niveau régional jusqu’aux projets d’urbanisation.

L’objectif de ce vade-mecum est d’offrir un référentiel synthétique, qui permette aux acteurs du territoire de s’inscrire dans cette démarche. Il propose une définition d’infrastructure verte et de services écosystémiques et fournit des pistes opérationnelles pour mettre en place de telles infrastructures à travers les outils d’aménagement du territoire (SDT, SOL, GCU). Il couvre l’ensemble du processus de mise en œuvre d’une infrastructure verte, depuis sa planification jusqu’à sa réalisation et à sa maintenance.

Ce vade-mecum, réalisé dans le cadre d’une recherche CPDT de 2019, est destiné à l’ensemble des acteurs locaux, à savoir les administrations et autorités communales, les auteurs de projets, des collectifs de citoyens ou encore des entreprises. Nous espérons qu’il constituera une base utile pour une concertation efficace et soutenue entre ces différents acteurs, élément fondamental pour la mise en œuvre réussie d’une infrastructure verte.

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VERELST Simon - simon.verelst@ulb.be

Mis à jour le 19 avril 2024