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HAINE Michèle - GESTe - Recherche

Michèle Haine est géographe et urbaniste. Son parcours professionnel très varié (bureaux d’études, ADT, parc naturel, université) l’a amenée à développer une expertise pointue en développement et aménagement du territoire, plus particulièrement dans les domaines de la ruralité, du tourisme, de la mobilité et du paysage alliant approches scientifique, technique, de terrain, participative et administrative. Elle maitrise tout le processus de la formation pour adulte (de l’élaboration au suivi logistique en passant par l’animation et l’évaluation) pour un public-cible varié avec grand panel de techniques pédagogiques (pédagogie active, focus groupe, vulgarisation, serious game, interactivité numérique). Elle fait partie de la commission wallonne d’avis en aménagement du territoire (le Pôle Aménagement du territoire).

Recherches

Recherche en cours | Vade-mecum orienté sur les schémas et leur nouvelle déclinaison

Cette recherche vise à identifier les dispositions contenues dans les outils SDC, GCU et SOL, de décrypter leur utilisation au regard de la finalité des outils quant à l’intensification qualitative des tissus en centralités, et à tirer des recommandations pour leur utilisation optimale.

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2022-2023 | Plan opérationnel de densification du maillage écologique sur le territoire du projet « Forêts du Brabant »

L'objectif de la mission confiée par la Province du Brabant wallon à l'équipe de l'IGEAT-Geste consiste en l'élaboration d'un plan opérationnel visant le renforcement du maillage écologique sur le territoire du projet "Forêts du Brabant". Ce projet transfrontalier est porté par les Provinces du Brabant flamand et du Brabant wallon et la Région Bruxelles-Capitale (via la Fondation Forêt de Soignes). Il vise à reconnecter les trois grands massifs boisés que sont : le bois de Hal, la forêt de Soignes et la forêt de Meerdael. 

Afin d'atteindre son objectif, l'équipe de recherche a d'abord procédé à une analyse territoriale intégrée, focalisée sur la partie wallonne du territoire du projet. Cette analyse synthétisait les connaissances actuelles sur le plan de l'occupation et de l'utilisation du sol, de l'aménagement du territoire, de la biodiversité (sites protégés, de grand intérêt biologique, observations naturalistes), du réseau écologique identifié (liaisons écologiques régionales, maillage écologique du Brabant wallon), de la fréquentation récréative des espaces semi-naturels, du paysage, du contexte foncier (propriété publique, grands domaines privés) ou encore de la démographie ou de la mobilité.

Cette étape a permis de proposer et de caractériser un ensemble de liaisons écologiques et de zones cœurs prioritaires pour la reconnexion des trois grands massifs boisés du projet. Cette proposition a été discutée et amendée grâce au concours des partenaires du projet, des communes et des associations locales concernées.

Les liaisons écologiques et zones cœurs ainsi définies ont alors été étudiées finement afin d'identifier des actions à entreprendre pour rendre effectives et/ou pérenniser ces liaisons et pour développer ou restaurer les habitats d’espèces, en particulier pour la faune forestière. Chaque liaison a fait l'objet d'une feuille de route localisant l'ensemble des actions (foncières, de franchissement d'obstacles, de renforcement de la végétation arborée...) à entreprendre pour assurer leur fonctionnalité. Via des ateliers rassemblant les acteurs précités, les actions proposées ont été complétées, évaluées et hiérarchisées. 

Ce processus a permis de dégager une quinzaine d'actions jugées particulièrement prioritaires (car complexes, urgentes, transversales, ou cruciales au regard l'objectif de reconnexion) qui ont fait l'objet de fiches-action. Pour certaines d'entre-elles, à initier rapidement, le niveau de détail a été relevé, incluant des réunions avec les parties prenantes locales ou une visite de terrain. 

2021 | Expertise : Quelles perspectives pour les territoires wallons dans l’ère post-covid ? 

Dans sa DPR 2019-2024, le Gouvernement wallon affiche sa volonté de faire de la Wallonie une terre de transition écologique sociale, économique et démocratique. Cette transition doit ainsi permettre d’aboutir à un nouveau modèle de société dans lequel les Wallonnes et les Wallons vivent mieux et plus heureux. Cette problématique des transitions fait également partie des priorités européennes comme le Green Deal qui dresse notamment les orientations à conduire pour faire face aux changements climatiques. À l’autre bout de l’échelle, l’évolution des comportements des acteurs, tant au niveau des citoyens qu’au niveau des entreprises, et la numérisation croissante de la société impactent toujours davantage les modes de vie et différents projets concrets se mettent en place. La convergence entre les mutations sectorielles apparait comme un élément critique de réussite des transitions. Or, le développement territorial peut jouer un rôle majeur pour favoriser ces convergences.

Néanmoins, l’apparition en début d’année 2020 d’une crise sanitaire face à laquelle nous luttons toujours aujourd’hui agit comme un catalyseur des mutations sociétales et amplifie les défis socio-économiques et territoriaux. Des évolutions radicales sont déjà perceptibles, telles que la désertion des centres villes et des commerces de détail, et une forte expansion de la demande pour les immeubles de toute nature en milieu rural et péri-urbain « vert ». L’ampleur de la crise est telle que les territoires pourraient être fortement impactés et déstructurés.

Un diagnostic pluridisciplinaire a été effectué début 2021, mobilisant les compétences économiques, sociales et environnementales disponibles ainsi que les acteurs représentatifs. Sur base de celui-ci, des perspectives d’actions et de mise en place de dispositifs correctifs ont été dégagés au travers de trois séminaires sur trois thématiques :

  • Quelles perspectives pour l’attractivité des centres-villes et leurs activités commerciales ?
  • Quelles tendances observées et attendues sur les marchés foncier et immobilier (principalement à vocation résidentielle) ?
  • Quelles évolutions en matière de répartition modale, notamment en regard de la vision FAST et de la progression du télétravail ?

Les comptes-rendus de ces séminaires ont été rédigés de façon telle à ce que des pistes et mesures opérationnelles puissent être proposées à l’attention du Gouvernement et des acteurs économiques, sociaux et environnementaux.

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2022 | Elaboration du plan directeur et du plan opérationnel du projet de Parc National de la Forêt d’Anlier - Volet développement territorial - Parc naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier
L’IGEAT a réalisé la Mission d’expertise dans le cadre de l’élaboration du plan directeur et du plan opérationnel du projet de Parc National de la Forêt d’Anlier - Volet développement territorial  - en suivant la méthodologie explicitée ci-dessous.

Pour mener à bien cette mission, l’équipe GESTe a proposé une méthodologie articulée en 4 parties : l’analyse et caractérisation du territoire ; la mise en perspective des caractéristiques identitaires et des « valeurs » du territoire dans une visée de projection à long terme ; des objectifs long terme aux objectifs opérationnels ; l’analyse territoriale intégrée.

La mission d’appui à la constitution du dossier de candidature du Parc National de la forêt d’Anlier s'est concentrée plus particulièrement sur l’analyse territoriale intégrée, la vision du Parc National et le lien entre le plan directeur (vision générale) et le plan opérationnel.

Le fil conducteur de cette mission d’accompagnement a été la mise en cohérence interne et externe du dossier de candidature. La cohérence interne concernait les acteurs et études en cours dans la cadre de la préparation du dossier. La cohérence externe visait l’intégration du contenu du dossier dans son contexte sous-régional et régional.
2021-2022 | Expertise : Appui à l'actualisation du Schéma de Développement du Territoire (SDT)

Cette expertise est la continuité de celle débutée à l’automne 2021 et ayant pour objet la mise à jour de l’analyse contextuelle 2017 du Schéma de Développement Territorial.

2020-2022 | Tourisme et territoire : Gérer le passé et préparer l’avenir

Comme tout processus d’utilisation du sol, l’activité touristique évolue au cours du temps par sa localisation, sa forme et son intégration. Ces évolutions résultent notamment de la demande et des règles en vigueur.

Cette recherche a pour objectif d’identifier les impacts et besoins territoriaux du secteur du tourisme et les confronter avec les disponibilités et contraintes – légales ou non – du territoire.

La recherche, menée durant trois ans (2020-2022), peut être divisée en quatre grands volets. Le premier constitue un état des lieux, actuel et rétrospectif, des principales infrastructures touristiques et des territoires concentrant les touristes en Wallonie. Il a fait l’objet de deux publications portant l’une sur les attractions, l’autre sur les hébergements touristiques. Le second volet brosse un portrait pluriel et à vocation opérationnelle de l’affectation du sol au Plan de secteur destinée aux activités touristiques ou récréatives : la zone de loisirs. Ce portrait a fait l’objet d’une note de recherche. Le troisième volet capitalise sur les acquis des deux premiers pour formuler des recommandations afin de mieux concilier le tourisme et ses évolutions et les objectifs de l’aménagement du territoire. Finalement, le dernier volet s’interroge sur les trajectoires spatio-temporelles de certains types d’hébergements, y compris après disparation de l’activité touristique. Il a été synthétisé dans une note de recherche.

La méthodologie et les principaux résultats de ces quatre volets sont décrits sur la page suivante. Vous y trouverez également les rapports et publications de la recherche. 

2018-2019 | Gérer le territoire avec parcimonie

Cette recherche identifie des mesures et outils à mobiliser pour une gestion plus parcimonieuse des terres. Elle fait suite au constat que le sol, ressource non renouvelable, est progressivement « consommé » par l’urbanisation, principalement via les constructions résidentielles.

La recherche adopte une perspective holistique de manière à prendre en considération l’ensemble des terres, leurs usages et les besoins sociétaux. La gestion parcimonieuse des terres est abordée sous deux dimensions complémentaires.

La première dimension « préservation de terres pour les différents usages » se questionne sur la manière de choisir les terres à consacrer à l’urbanisation ou au contraire à préserver de l’artificialisation dans l’objectif de tendre vers une répartition optimale de l’utilisation du territoire.

La deuxième dimension « utilisation efficiente des terres par l’urbanisation » s’intéresse à l’utilisation et la consommation des terres tant pour le secteur marchand que non-marchand : reconstruction de la ville sur la ville, exploitation plus efficiente du parc immobilier (résidentiel, industriel, commercial, touristique) existant en Wallonie, transition vers une urbanisation densifiée de manière raisonnée, diversification des usages des espaces artificialisés…).

En 2018, la recherche a exploré ces deux dimensions. A travers notamment un benchmarking, des outils et mesures visant à tendre vers une gestion parcimonieuse du territoire ont été identifiés et soumis à une analyse critique. D’autre part chaque commune wallonne ayant des spécificités propres, une analyse du territoire a été effectuée avec l’objectif de pouvoir orienter les pouvoirs publics dans le choix des grands types de mesures à adopter à cette échelle. Enfin, après avoir soumis à un panel d’experts des scénarios caricaturaux de stratégies pour tendre vers une consommation nulle de terres non urbanisées en 2050, des recommandations à destination de Gouvernement wallon ont été établies comme aide à l’élaboration de sa stratégie opérationnelle pour la Wallonie.

En 2019, la contribution de cette recherche vise à communiquer sur les outils et mesures potentiellement mobilisables en Wallonie afin de tendre vers la fin de l’urbanisation de terres non urbanisées. D’autre part, afin d’étudier plus précisément leurs modalités d’opérationnalisation, un volet « test de mise en pratique d’outils et mesures » sera mené sur des portions choisies de territoire faisant office d’études de cas. Une méthodologie afin de mesurer certaines de leurs conséquences sur le bilan carbone sera par ailleurs développée.

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2017-2018 | Expertises : Schéma de développement du territoire (SDT)

Afin d’affirmer une vision stratégique actuelle du territoire wallon, la Déclaration de Politique régionale (DPR) de 2014-2019 a prévu la révision du Schéma de Développement de l’Espace Régional (SDER), document d’orientation qui préside aux grandes décisions d’aménagement, adopté par le Gouvernement wallon en mai 1999. Tel qu’inscrit dans le projet de Code du Développement Territorial (CoDT), ce document d’orientation à l’échelle régionale et suprarégionale s’appellera désormais : Schéma de Développement du Territoire (SDT).

Durant la subvention 2010-2011, en vue d’actualiser le SDER, la Conférence Permanente du Développement Territorial fut chargée de réaliser le Diagnostic Territorial de la Wallonie. En 2016, le Gouvernement wallon a sollicité la CPDT pour réaliser une analyse contextuelle, sur la base actualisée et complétée du Diagnostic territorial de la Wallonie de 2011. Ce travail a abouti à « L’état du territoire 2016 » dont les principaux résultats ont été présentés au colloque de la CPDT du 8 décembre 2016.

En 2017, la CPDT  a été chargée, sur base de « L’Etat du territoire 2016 », de rédiger l’analyse contextuelle du SDT et a été sollicitée pour appuyer par son expertise la Cellule de Développement Territorial chargée de l’élaboration et de la rédaction du SDT.

En 2018, en vue de l’adoption du SDT par le Gouvernement wallon à la fin de l’année, la CPDT a continué à apporter au Chef de Projet du SDT l’expertise acquise lors des travaux et recherches préalables. Que ce soit via des compléments d’information sur l’analyse contextuelle, la définition de différents termes ou des réponses scientifiques aux questions posées.

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2015-2016 | Etat du territoire

Afin d’affirmer une vision stratégique actuelle du territoire wallon, la Déclaration de Politique régionale (DPR) de 2014-2019 a prévu la révision du Schéma de Développement de l’Espace Régional (SDER), document d’orientation qui préside aux grandes décisions d’aménagement, adopté par le Gouvernement wallon en mai 1999. Tel qu’inscrit dans le projet de Code du Développement Territorial (CoDT), ce document d’orientation à l’échelle régionale et suprarégionale s’appellera désormais : Schéma de Développement du Territoire (SDT).

Durant la subvention 2010-2011, en vue d’actualiser le SDER, la Conférence Permanente du Développement Territorial fut chargée de réaliser le Diagnostic Territorial de la Wallonie. En 2016, le Gouvernement wallon a sollicité la CPDT pour réaliser une analyse contextuelle, sur la base actualisée et complétée du Diagnostic territorial de la Wallonie de 2011. Ce travail a abouti à « L’état du territoire 2016 » dont les principaux résultats ont été présentés au colloque de la CPDT du 8 décembre 2016.

En 2017, la CPDT  a été chargée, sur base de « L’Etat du territoire 2016 », de rédiger l’analyse contextuelle du SDT et a été sollicitée pour appuyer par son expertise la Cellule de Développement Territorial chargée de l’élaboration et de la rédaction du SDT.

En 2018, en vue de l’adoption du SDT par le Gouvernement wallon à la fin de l’année, la CPDT a continué à apporter au Chef de Projet du SDT l’expertise acquise lors des travaux et recherches préalables. Que ce soit via des compléments d’information sur l’analyse contextuelle, la définition de différents termes ou des réponses scientifiques aux questions posées.

2015 | Méthode pour la révision des plans de secteur (zone d'extraction) 

La recherche a pour objet principal d’établir une démarche permettant d’objectiver, du point de vue socio-économique, les demandes de révisions de plan de secteur relatives à l’inscription de zones d’extraction. Il s'agit de pouvoir garantir une sécurité juridique aux révisions de plans de secteur adoptées par le Gouvernement par une motivation s’appuyant sur la démonstration que l’intérêt de l’exploitation pour l’économie wallonne dans son ensemble est suffisant pour contrebalancer les impacts patrimoniaux, environnementaux, … liés à cette exploitation, d’une part et permette, d’autre part, de garantir la possibilité aux générations futures d’assurer leurs propres besoins à l’égard de cette ressource.

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2015 | Les défis des espaces ruraux 

Historiquement, les espaces ruraux ont été vécus comme des lieux multifonctionnels aptes à répondre de manière différenciée aux besoins multiples des populations, en respect des caractéristiques et de l’identité des espaces bâtis et non bâtis spécifiques. Le développement des villes, particulièrement marqué au cours du dernier siècle, a progressivement occulté cette aptitude. Dès lors, se pose le défi de remettre cette aptitude au centre de l’évolution des espaces ruraux en la déclinant sous différents aspects.

Pour rendre aux espaces ruraux leur aptitude à répondre pleinement aux besoins des populations, la recherche s'intéressera, sur base du Diagnostic territorial de la Wallonie (CPDT, 2011), à y identifier les moteurs de développement et à comprendre leurs interactions et leurs mutations, notamment au regard des évolutions sociodémographiques projetées. Ces moteurs constituent les bras de levier sur lesquels agir pour renforcer, équilibrer et dynamiser les espaces ruraux dans le respect des piliers du SDER, en termes de logements, services, économies, transports, ressources naturelles et patrimoines. Complémentairement à l’identification des moteurs de développement des espaces ruraux, cette recherche s’intéressera aux vulnérabilités de ces espaces.

En finalité, la recherche visera à formuler des recommandations concrètes permettant aux espaces ruraux de participer pleinement et spécifiquement au rayonnement de la Wallonie, en optimisant leur(s) aptitude(s) "à répondre de manière différenciée aux besoins multiples des populations".

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2012-2017 | Valorisation et recomposition des paysages urbains et ruraux, bâtis et non bâtis

L'objectif principal de la recherche est de formuler une démarche intégrée de protection, de gestion, de valorisation et de requalification des paysages applicables en Région wallonne dans le respect des engagements pris dans le cadre de la Convention européenne du paysage.
Cet objectif principal se décline en deux objectifs opérationnels:
- Finalisation du troisième atlas sur l’ensemble du Plateau condrusien;
- Etablir des pistes méthodologiques pour le traitement des ensembles paysagers à caractère urbanisé marqué.

Publications

Analyses territoriales et touristiques de la zone de loisirs au plan de secteur – Outil à destination des acteurs publics actifs dans le développement territorial et le secteur touristique

En Wallonie, une zone est juridiquement dédiée à la fonction touristique au sein du plan de secteur : « la zone de loisirs ». La présente note de recherche synthétise les résultats acquis au terme de la recherche « Tourisme et territoire : gérer le passé et préparer l’avenir » au niveau de la connaissance des zones de loisirs – à savoir leur répartition, emprise spatiale, dynamique et principales caractéristiques – et du gisement potentiel de zones de loisirs disponibles pour le tourisme.  

Les méthodologies utilisées pour caractériser les zones de loisirs et qualifier ce gisement foncier potentiel, les outils développés ainsi que la façon de les prendre en main sont détaillés. 

Ce travail de caractérisation identifie une inadéquation partielle entre la destination de cette zone du plan de secteur et son utilisation. Telle que répartie et définie actuellement, la zone de loisirs ne semble plus être en mesure de répondre aux besoins territoriaux structurels du tourisme wallon.

La note propose également des recommandations en lien avec cette affectation du sol. Elles traitent de l’amélioration et du partage des connaissances sur les zones de loisirs encore disponibles pour le tourisme ; de l’opportunité lors de la création d’une nouvelle zone de loisirs d’utiliser comme compensation planologique des zones de loisirs résiduelles ayant peu d’intérêt touristique ou récréatif ; de la possibilité d’encadrer le développement des hébergements touristiques en zone de loisirs. 

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Fiches touristiques Recueil - Volume 2

Ce recueil de fiches consiste en une caractérisation des équipements touristiques parmi les plus importants en termes de superficies consommées en Wallonie. Ce deuxième volume est dédié aux hébergements utilisés par les touristes.

Onze types d’hébergement y sont caractérisés : « Aires d'accueil pour motor-homes », « Campings touristiques », « Centres de tourisme social », « Endroits de camp », « Hébergements issus de plateformes d'échanges (Airbnb, Vrbo / HomeAway) », « Hébergements touristiques de terroir et meublés de vacances », « Hôtels », « Parcs résidentiels de week-end », « Résidences secondaires cadastrales », « Terrains de caravanage », « Villages de vacances ».

La description de ces différentes infrastructures aborde notamment leur répartition spatiale (dont l’emprise au sol pour les équipements de grande taille), leurs caractéristiques touristiques (capacité d’accueil ou fréquentation, reconnaissance officielle et par les utilisateurs), leur rapport au territoire (accessibilité, contraintes physiques et légales…) et leur dynamique spatio-temporelle.

Avec ces fiches, le premier objectif de la recherche « Tourisme et Territoire : gérer le passé et préparer l'avenir (2020-2022) » était de mobiliser les données disponibles, voire de les créer, afin d’acquérir une meilleure connaissance territoriale du tourisme wallon. Les traitements ont également abouti à des recommandations quant à des améliorations possibles dans la gestion des données touristiques et à des pistes pour approfondir les liens entre les infrastructures touristiques et l’aménagement du territoire.

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Fiches touristiques Recueil - Volume 1

Ce recueil de fiches consiste en une caractérisation des équipements touristiques parmi les plus importants en termes de territoire dédié en Wallonie. Le premier volume est principalement consacré aux attractions touristiques.

Après un premier chapitre expliquant comment a été conçu le modèle de fiche, quatre types d'attractions sont caractérisées : « Attractions du pôle d'intérêt culturel », « Attractions du pôle d'intérêt naturel », « Attractions du pôle d'intérêt récréatif » et « Golfs ».  Une dernière fiche s’intéresse aux « Infrastructures pour foires, salons et congrès ».

La description proposée aborde notamment la répartition spatiale de ces différents types d’infrastructures (dont l'emprise au sol pour les équipements de grande taille), leurs caractéristiques touristiques (capacité d'accueil ou fréquentation, reconnaissance officielle et des utilisateurs), leur rapport au territoire (accessibilité, contraintes physiques et légales…) et leur dynamique spatio-temporelle.

Avec ces fiches, le premier objectif de la recherche « Tourisme et Territoire : gérer le passé et préparer l'avenir (2020-2022) » était de mobiliser les données disponibles, voire de les créer, afin d’acquérir une meilleure connaissance territoriale du tourisme wallon. Les traitements ont également abouti à des recommandations quant à des améliorations possibles dans la gestion des données touristiques et à des pistes pour approfondir les liens entre les infrastructures touristiques et l’aménagement du territoire.

Le deuxième volume de ce recueil est dédié aux hébergements utilisés par les touristes.

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Réduisons l'artificialisation des sols en Wallonie

Chaque année, environ 12 km² sont artificialisés en Wallonie, principalement pour accueillir du bâti résidentiel. Ce sont essentiellement les terres agricoles qui pâtissent de ce phénomène, posant d’emblée la question de la résilience et de l’autonomie alimentaire de la Wallonie. De nombreux autres enjeux justifient que l’artificialisation des sols soit prise au sérieux et maîtrisée. En effet, celle-ci se localise de manière diffuse au sein du territoire et produit dès lors une fragmentation des espaces ouverts qui pose des questions environnementales liées à la biodiversité et au patrimoine naturel à conserver pour les générations futures, mais aussi des questions socio-culturelles plus immédiates liées à la qualité de vie et à l’identité paysagère des territoires ruraux. Cette artificialisation diffuse est également à mettre en relation avec le défi climatique. D’une part, elle renforce la dépendance à la mobilité automobile et d’autre part, l’imperméabilisation des sols qui l’accompagne souvent contribue à réduire la capacité de la région à s’adapter au réchauffement climatique et à la multiplication des épisodes pluvieux intenses notamment.

Le Gouvernement wallon, comme d’autres en Europe, souhaite réduire la consommation de cette ressource non renouvelable qu’est le sol. L’intention est ainsi traduite dans le Schéma de Développement du Territoire wallon adopté par le Gouvernement en mai 2019 : « Réduire de la consommation des terres non artificialisées à 6 km2/an d’ici 2030, et tendre vers 0 km2/an d’ici 2050 ». Réduire l’artificialisation des sols implique deux démarches complémentaires : d’une part, préserver au maximum les terres qui peuvent l’être et d’autre part, assurer une utilisation plus efficiente du sol par l’urbanisation, passée et à venir. Ce vade-mecum présente une série de mesures et outils qui sont dès aujourd’hui mobilisables pour aller dans le sens d’un usage plus parcimonieux du sol en Wallonie. Le public ciblé par cette publication est très large et rassemble les acteurs du développement territorial tant au niveau régional que communal, principalement les acteurs politiques et les administrations, mais également les bureaux d’études, les promoteurs, les agences de développement wallonnes, etc.

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Atlas des Paysages de Wallonie 6 - La Vallée de la Meuse

L’ensemble paysager de la vallée de la Meuse s’articule autour des vallées de la Meuse et de la Basse Sambre Namuroise. Matérialisé par le couloir souvent étroit que constitue la vallée, il doit composer avec une multitude de fonctions qui cohabitent ou se concurrencent. Comme vous pourrez le comprendre à la lecture de ce volume, les évolutions de ces fonctions – subies ou choisies –  conditionneront grandement la qualité paysagère future de cette vallée historiquement touristique et industrielle.

Les atlas sont conçus comme des outils de connaissance, de sensibilisation et de gestion à destination d’un très large public, allant du décideur public ou privé jusqu’au citoyen avide de mieux connaître les différentes facettes de sa Wallonie. La collection décrypte les paysages dans lesquels nous vivons à travers des analyses descriptives, une approche historique et prospective et une approche sociologique. Pour les treize aires paysagères de cet ensemble, retrouvez-y : les enjeux, les objectifs paysagers et les pistes d’action proposées

Au fil des 358 pages, vous découvrirez, comme pour les volumes précédents, une publication richement illustrée par des photographies, des cartes, des dessins, etc. produits par l’équipe de recherche ou issus de documents notamment historiques.

Ce volume couvre les communes suivantes : Amay, Andenne, Anhée, Ans, Awans, Beyne-Heusay, Blegny, Chaudfontaine, Dinant, Engis, Fernelmont, Flémalle, Fléron, Floreffe, Grâce-Hollogne, Hastière, Héron, Herstal, Houyet, Huy, Jemeppe-sur-Sambre, Juprelle, La Bruyère, Liège, Namur, Onhaye, Oupeye, Profondeville, Saint-Georges-sur-Meuse, Saint-Nicolas, Seraing, Soumagne, Verlaine, Villers-le-Bouillet, Visé, Wanze et Yvoir.

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Atlas des Paysages de Wallonie 5 - L'Ardenne centrale - La Thiérache

Qui n’a jamais entendu parler de l’Ardenne, de ses paysages de forêts et de profondes vallées qui font sa renommée touristique ? Certes, l’Ardenne, c’est cela mais l’ensemble paysager ainsi que celui de la Thiérache, qui lui est accolé, sont bien plus complexes. L’Atlas du haut plateau de l’Ardenne centrale et de la Thiérache invite à la découverte des paysages actuels et offre une clé de lecture pour en comprendre les changements et réfléchir à leur avenir.

Parmi les sujets qui caractérisent ce double ensemble paysager, l'un des moins peuplés de Wallonie, l’histoire des guerres du XXe siècle marque tant les paysages que la mémoire collective. Une des principales résultantes de la destruction des villes, comme La Roche-en-Ardenne, Houffalize ou Bastogne, est la très faible présence de bâtiments anciens. Le bâti récent est construit de manière homogène. On relève çà et là des musées et des cimetières. Bastogne fait figure de ville « mémoire de guerre », avec le célèbre mémorial de la bataille des Ardennes.

Dans ce territoire peu peuplé, l’agriculture et la forêt dominent les paysages. La forêt est un sujet novateur, peu abordé dans les tomes précédents des Atlas des Paysages, et donc très attendu. L’Atlas montre toute la diversité des paysages forestiers et la richesse de leur ambiance, selon la nature des essences, selon l’âge des peuplements, selon les saisons et selon qu’ils soient perçus depuis l’extérieur de la masse forestière et de l’intérieur même de celle-ci.

Chaque Atlas dégage les enjeux de l’ensemble étudié ; celui-ci ne déroge pas à cette option utile à la réflexion des gestionnaires locaux. Dans les années qui viennent, la qualité paysagère de l’Ardenne centrale et de la Thiérache dépendra de la gestion du bâti rural, du développement des campagnes herbagères et de la mise en place de la forêt multifonctionnelle.

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Atlas des Paysages de Wallonie 4 - La Haine et la Sambre

Nos paysages évoluent. Ces changements sont souvent ressentis par la population comme une menace pour leur identité culturelle et territoriale. Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus nombreux à considérer le paysage comme un patrimoine commun, une composante essentielle de notre qualité de vie et comme un véritable facteur d’attractivité sociale et économique des territoires. Les pouvoirs publics ont pris conscience de la valeur de nos paysages et des menaces qui pèsent sur leur évolution. C’est ainsi que la Convention européenne du paysage, adoptée à Florence en 2000 et ratifiée par la Région wallonne en 2001, vise à protéger, aménager et gérer les paysages européens. Pour ce faire, divers outils et recommandations sont proposés. Parmi ceux-ci, on peut relever la nécessité deconnaître et de sensibiliser aux paysages. C'est l’objectif qui traverse ce quatrième tome de la collection qui s'intitule "la Haine et la Sambre". Celui-ci aborde les dimensions plus urbanisées et industrialisées des paysages et couvre un espace de 941 km2 (près de 6 % de la superficie de la Wallonie) et s’étend sur 41 communes, dont 10 dans leur totalité. Il met en exergue la genèse de territoires urbanisés tant dans leur contexte historique  que dans la spécificité industrielle du sillon hennuyer Mons/Centre/Charleroi. Ce sont des territoires densément peuplés à forte composante urbaine avec une importante périurbanisation ancienne. Y résident quelques 830 000 habitants (2007), soit près du quart de la population wallonne. Cet ensemble paysager intègre trois importants espaces de conurbation occupant d’anciens bassins miniers autour de La Louvière, Charleroi et Mons et plusieurs petites villes et bourgs, tels Fontaine-l’Evêque, Thuin, Le Roeulx ou Saint-Ghislain.

Ces Atlas des Paysages de Wallonie sont conçus comme des outils de connaissance, de sensibilisation et de gestion. Abondamment illustrés, ils sont accessibles à un large public, depuis le simple citoyen curieux ou amoureux de sa région jusqu’aux décideurs politiques, en passant par les acteurs associatifs.

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Consulter l'ensemble des publications de Michèle HAINE sur le portail de l’ULB di-fusion
 

Formation CPDT

Dans le cadre de la Formation CPDT, Michel Haine a pris part à l'élaboration, au suivi logistique, à l'animation et à l'évaluation de la formation des Conseillers en Aménagement du Territoire et Urbanisme (CATU) des communes wallonnes et des fonctionnaires régionaux du DATU-SPW-TLPE. Les thèmes suivants y ont été abordés :
  • La dimension du paysage dans l'aménagement du territoire 
  • Voyage en Alsace sur les relations ville-campagne 
  • Montage de projets et stratégies d’acteurs 
  • Les outils opérationnels de requalification urbanistique 
  • Contraintes et impacts environnementaux de l’urbanisation 
  • Amélioration qualitative des tissus bâtis urbains et villageois 
  • La motivation des permis et autres actes administratifs (dans un contexte indicatif-CoDT) 
  • Le Schéma d'Orientation Locale – SOL 
  • Développement territorial et tourisme 
  • La Zone d’enjeu régional (ZEC) 
  • Vieillissement, impacts territoriaux et réponses 
  • Nouveaux modes d’habitat léger 
  • Spécificités du développement territorial des espaces ruraux 
  • Centralité et commerce ; adaptabilité des acteurs et du territoire 
  • Nouveaux modes d’habiter 
  • Recyclage foncier
HAINE Michèle michele.haine@ulb.be

Mis à jour le 13 novembre 2023