1. Sciences
  2. GESTe
  3. FR
  4. Équipe

CAWOY Valérie - GESTe - Coordination

Valérie CAWOY est docteur en sciences orientation botanique et diplômée en gestion de l’environnement. Elle a notamment mené des recherches en biologie de la reproduction et sur les espèces envahissantes, et a donné en tant qu’assistante des enseignements universitaires. Depuis 2011, à l’interface entre les commanditaires, les partenaires, l’institution et l’équipe de recherche, elle coordonne des études touchant à diverses facettes de l’aménagement du territoire. Ses intérêts plus particuliers portent sur les défis environnementaux actuels et les changements à opérer pour augmenter la résilience des territoires. Elle est experte invitée pour l’encadrement des mémoires de master.

Recherches

Recherche en cours | Espaces ruraux, des usages en évolution : le recyclage du bâti existant en lieux d’habitat non permanent

La recherche analyse divers conflits d’usage de l’espace rural wallon en se focalisant sur les tensions et conflits qui naissent autour du recyclage du bâti existant en lieux d’habitat non permanent (résidences secondaires, locations meublées destinées aux touristes).

En savoir plus

Recherche en cours | Les Atlas des paysages de Wallonie

La ratification de la Convention européenne du paysage par la Wallonie en 2001 engage celle-ci à définir et mettre en œuvre des politiques du paysage visant la protection, la gestion et l’aménagement de l’ensemble des paysages qu’ils soient urbains, ruraux, naturels, industriels, de qualité ou dégradés.

Les Atlas des paysages réalisés dans le cadre de la CPDT constituent des outils de référence, reconnus et appréciés. Ces ouvrages apportent une contribution importante à la compréhension des patrimoines paysagers, à leur appréciation par le public et à la mise en œuvre de politiques de préservation.

Tome 1 : L'entre-Vestre-et-Meuse (2007); Tome 2 : Les plateaux brabançon et hesbignon (2009); Tome 3 : Le plateau condrusien (2010); Tome 4 : La Haine et la Sambre (2012); Tome 5 : L'Ardenne centrale et la Thiérarche (2014); Tome 6 : La vallée de la Meuse (2017); Tome 7 : Plaine et bas plateaux limoneaux hennuyers (pour 2020 processus éditorial en cours); Tome 8 : Les côtes Lorraines (pour 2021).

Consulter et télécharger

2020 - 2022 | Tourisme et aménagement du territoire : Gérer le passé et préparer l'avenir

Comme tout processus d’utilisation du sol, l’activité touristique évolue au cours du temps par sa localisation, sa forme et son intégration. Ces évolutions résultent notamment de la demande et des règles en vigueur.

Cette recherche a pour objectif d’identifier les impacts et besoins territoriaux du secteur du tourisme et les confronter avec les disponibilités et contraintes – légales ou non – du territoire.

La recherche, menée durant trois ans (2020-2022), peut être divisée en quatre grands volets. Le premier constitue un état des lieux, actuel et rétrospectif, des principales infrastructures touristiques et des territoires concentrant les touristes en Wallonie. Il a fait l’objet de deux publications portant l’une sur les attractions, l’autre sur les hébergements touristiques. Le second volet brosse un portrait pluriel et à vocation opérationnelle de l’affectation du sol au Plan de secteur destinée aux activités touristiques ou récréatives : la zone de loisirs. Ce portrait a fait l’objet d’une note de recherche. Le troisième volet capitalise sur les acquis des deux premiers pour formuler des recommandations afin de mieux concilier le tourisme et ses évolutions et les objectifs de l’aménagement du territoire. Finalement, le dernier volet s’interroge sur les trajectoires spatio-temporelles de certains types d’hébergements, y compris après disparation de l’activité touristique. Il a été synthétisé dans une note de recherche.

La méthodologie et les principaux résultats de ces quatre volets sont décrits sur la page suivante. Vous y trouverez également les rapports et publications de la recherche. 

2020 - 2022| Des outils au service de l'acceptabilité sociale des projets d'urbanisme ou d'aménagement du territoire

En Wallonie, nombreux sont les projets d’urbanisation ou d’aménagement du territoire qui ne parviennent pas ou tardent à se concrétiser en raison de diverses oppositions citoyennes. Celles-ci peuvent prendre des formes multiples (pressions, recours…) qui mènent parfois au refus du permis ou à l’abandon du projet par son porteur.  Ceci malgré les processus participatifs mis en place au cours du projet ou les mesures plus générales de sensibilisation à un aménagement du territoire durable existant par ailleurs.

Même si sa définition reste en débat, la notion d’acceptabilité sociale est régulièrement avancée par différents acteurs du développement territorial pour son intérêt à éclairer des dimensions parfois mésestimées dans la mise en œuvre de projets.

La recherche propose ainsi : (1) de développer cette notion d’acceptabilité sociale des projets, ses diverses déclinaisons et les facteurs à l’origine de celle-ci en recourant à une revue des travaux scientifiques existants,(2) d’étudier les facteurs d’opposition et de blocage, propres aux projets d’envergure en matière de densification des centralités et d’infrastructures liées à la transition énergétique, (3) de préciser les différents outils de sensibilisation et de participation citoyenne qui visent à améliorer l’acceptabilité de ces projets, (4) d’amener des pistes de réflexion en vue de favoriser l’acceptabilité sociale de ces projets.

Consulter et télécharger

2018-2019 | Gérer le territoire avec parcimonie

Cette recherche identifie des mesures et outils à mobiliser pour une gestion plus parcimonieuse des terres. Elle fait suite au constat que le sol, ressource non renouvelable, est progressivement « consommé » par l’urbanisation, principalement via les constructions résidentielles.

La recherche adopte une perspective holistique de manière à prendre en considération l’ensemble des terres, leurs usages et les besoins sociétaux. La gestion parcimonieuse des terres est abordée sous deux dimensions complémentaires.

La première dimension « préservation de terres pour les différents usages » se questionne sur la manière de choisir les terres à consacrer à l’urbanisation ou au contraire à préserver de l’artificialisation dans l’objectif de tendre vers une répartition optimale de l’utilisation du territoire.

La deuxième dimension « utilisation efficiente des terres par l’urbanisation » s’intéresse à l’utilisation et la consommation des terres tant pour le secteur marchand que non-marchand : reconstruction de la ville sur la ville, exploitation plus efficiente du parc immobilier (résidentiel, industriel, commercial, touristique) existant en Wallonie, transition vers une urbanisation densifiée de manière raisonnée, diversification des usages des espaces artificialisés…).

En 2018, la recherche a exploré ces deux dimensions. A travers notamment un benchmarking, des mesures visant à tendre vers une gestion parcimonieuse du territoire ont été identifiées et soumises à une analyse critique. D’autre part chaque commune wallonne ayant des spécificités propres, une analyse du territoire a été effectuée. Enfin, après avoir soumis à un panel d’experts des scénarios caricaturaux de stratégies pour tendre vers une consommation nulle de terres non urbanisées en 2050, des recommandations à destination de Gouvernement wallon ont été établies comme aide à l’élaboration de sa stratégie opérationnelle pour la Wallonie.

En 2019, la contribution de cette recherche a visé à communiquer, via un vade-mecum pédagogique, sur les outils et mesures potentiellement déjà mobilisables en Wallonie afin de tendre vers la fin de l’urbanisation de nouvelles terres. D’autre part, l’opérationnalisation d’autres outils a été étudiée ainsi que la déclinaison spatiale et sectorielle des objectifs du Gouvernement wallon afin d’identifier les mesures les plus pertinentes en fonction des situations communales. Enfin les bases théorique d’un monitoring de l’artificialisation ont été investiguées. Des études de cas ainsi que l’organisation de « Living Lab » ont permis d’échanger avec les praticiens sur base des résultats intermédiaires de la recherche.

Consulter et télécharger

2019 | Opérationnalisation d'une infrastructure verte pourvoyeuse de services écosystémiques

En 2013, la Commission européenne s’engageait à élaborer une stratégie en matière d’infrastructures vertes contribuant à préserver et améliorer le capital naturel ainsi qu’à atteindre les objectifs de l’Union européenne en matière de biodiversité à l’horizon 2020. Elle y définissait également l’infrastructure verte comme « un réseau constitué de zones naturelles, semi-naturelles et d’autres éléments environnementaux faisant l’objet d’une planification stratégique, conçu et géré aux fins de la production d’une large gamme de services écosystémiques ». Elle précise qu’elle considère celle-ci comme un outil efficace pour générer des avantages écologiques, économiques et sociaux grâce à des solutions naturelles.

La recherche a ainsi eu pour objectif de réaliser un diagnostic et de proposer des pistes pour une opérationnalisation visant à la fois la planification, la mise en œuvre et la gestion des infrastructures vertes wallonnes. Cette recherche a fondé notamment ses enseignements sur des études de cas venant de contextes variés et sur des interviewes d’acteurs locaux impliqués dans l’opérationnalisation. Elle produira un vade-mecum à l’attention des acteurs régionaux, supra-communaux et communaux de l’aménagement du territoire.

Consulter et télécharger
2018 | Schéma de développement du territoire - L'état du territoire - Analyse contextuelle

Afin d’affirmer une vision stratégique actuelle du territoire wallon, la Déclaration de Politique régionale (DPR) de 2014-2019 a prévu la révision du Schéma de Développement de l’Espace Régional (SDER), document d’orientation qui préside aux grandes décisions d’aménagement, adopté par le Gouvernement wallon en mai 1999. Tel qu’inscrit dans le projet de Code du Développement Territorial (CoDT), ce document d’orientation à l’échelle régionale et suprarégionale s’appellera désormais : Schéma de Développement du Territoire (SDT).

Durant la subvention 2010-2011, en vue d’actualiser le SDER, la Conférence Permanente du Développement Territorial fut chargée de réaliser le Diagnostic Territorial de la Wallonie. En 2016, le Gouvernement wallon a sollicité la CPDT pour réaliser une analyse contextuelle, sur la base actualisée et complétée du Diagnostic territorial de la Wallonie de 2011. Ce travail a abouti à « L’état du territoire 2016 » dont les principaux résultats ont été présentés au colloque de la CPDT du 8 décembre 2016.

En 2017, la CPDT  a été chargée, sur base de « L’Etat du territoire 2016 », de rédiger l’analyse contextuelle du SDT et a été sollicitée pour appuyer par son expertise la Cellule de Développement Territorial chargée de l’élaboration et de la rédaction du SDT.

En 2018, en vue de l’adoption du SDT par le Gouvernement wallon à la fin de l’année, la CPDT a continué à apporter au Chef de Projet du SDT l’expertise acquise lors des travaux et recherches préalables. Que ce soit via des compléments d’information sur l’analyse contextuelle, la définition de différents termes ou des réponses scientifiques aux questions posées.

Consulter et télécharger

2017 | Localisation des zones pouvant accueillir des activités agro-économiques de proximité

Pour permettre le développement de filières wallonnes de céréales, il est nécessaire de maintenir une activité de stockage le plus près possible des lieux de production.

Le Code wallon de l’agriculture prévoit que les politiques agricoles wallonnes doivent « encourager et soutenir la structuration des agriculteurs afin de renforcer leur pouvoir de négociation au sein des filières et d'obtenir une meilleure appropriation par les agriculteurs de la valeur ajoutée aux produits agricoles » et « favoriser l'autonomie des agriculteurs et des exploitations agricoles, individuellement ou collectivement, en termes de production, de transformation et de commercialisation, en ce compris en favorisant le modèle coopératif ».

Ces objectifs nécessitent le maintien d’entreprises, et si possible de coopératives aux mains des agriculteurs, pour assurer la concentration de l’offre en céréales, le stockage et la première valorisation.

Les entreprises de stockage rencontrent aujourd’hui des difficultés de plusieurs ordres mais qui se manifestent principalement lors du renouvellement de leur permis d’environnement. Les implantations de stockage se sont faites principalement dans les villages lorsqu’il s’agit d’implantations historiques ayant progressivement grandi, ou en zones agricoles lorsqu’il s’agit d’installations plus récentes.

Sur base d’une estimation haute basée sur un déplacement de la quasi-totalité des sites disposant d’un permis relatif aux dépôts en silo ou en vrac de céréales, la superficie totale à trouver sur l’ensemble du territoire avoisinerait 300 à 400 hectares répartis sur de nombreux sites. Ces sites pourraient potentiellement être implantés au sein de sites à réaménager (SAR).

La présente étude a visé plus particulièrement à préciser les besoins du secteur et à proposer une méthodologie pour identifier des localisations adéquates pour ces activités, en associant étroitement des experts du secteur agricole.

Consulter et télécharger

2017 | Politique de la ville –  Renforcement des centralités urbaines et de leur attractivité sous l’angle économique

Depuis la fin des golden sixties, la plupart des villes wallonnes et, plus particulièrement Charleroi et Liège, sont confrontées, d’une part, à une déprise urbaine majeure qui s’est traduite par un départ des habitants mais aussi des activités économiques et, d’autre part, à un déclin de l’industrie traditionnelle axée sur la sidérurgie. Ainsi, les douze villes retenues pour la nouvelle programmation FEDER, sur la période 2001 – 2014, affichent une croissance de l’emploi de 5 % pour 13 % en Wallonie, avec des valeurs de 0,1 % et 0,4 % pour Charleroi et Liège.

Or, comme l’a souligné à de nombreuses reprises la Commission européenne,  les villes « jouent un rôle fondamental dans le développement régional, y compris celui des zones rurales proches. Les Villes et les régions sont interdépendantes. La prospérité d’une région dépend de la prospérité de ses Villes, et réciproquement.». Par ailleurs, les villes jouent un rôle significatif de structuration du territoire tant en termes d’urbanisme qu’en termes d’offre de services et de potentialités de développement et de redéploiement économique. L’enjeu principal est de pouvoir renforcer les fonctions de centralité urbaine dans le cadre d’un développement territorial harmonieux.

Ainsi, dans sa Déclaration de Politique Régionale 2014-2019, le Gouvernement wallon a très clairement annoncé sa volonté de « développer une politique de la ville porteuse de développement régional » et ce, notamment à travers la mise en place d’un Programme de Développement Urbain (PDU), objet d’une précédente réflexion menée par la CPDT. La DPR 2014-2019 prévoit également qu’il soit proposé dans le cadre du PDU «des outils spécifiques de redéploiement de la dimension commerciale dans les cœurs urbains […] ». C’est dans ce cadre que sera prochainement proposé au Gouvernement un « Plan Commerce ».

L’objectif de la présente recherche est donc d’inscrire le développement économique comme une préoccupation majeure de la réflexion sur la ville, tant dans la perspective de l’attractivité urbaine que dans la perspective du développement territorial régional. La présente recherche cible, à la fois, les activités économiques à vocation « métropolitaine », c’est-à-dire qui contribuent au rayonnement de la cité, et celles dites « présentielles », c’est-à-dire qui résultent de la concentration d’habitants, dans une perspective d’économie de proximité, notamment en regard des quartiers considérés comme en difficultés. Elle s’inscrit pleinement dans la poursuite de la réflexion entamée lors des deux précédentes recherches urbaines menées par la CPDT, à savoir : «Politique de la Ville/Dynamisation des cœurs de ville » et «Politique de la Ville - Localisations prioritaires».

La recherche a notamment, permis (en dehors des zones d’activités économiques) de :

  • mettre en lumière la dynamique économique des villes concernées du point de vue individuel et du point de vue du développement régional ;
  • investiguer les éventuelles spécificités des villes dans leur apport au développement régional ainsi que les potentialités à développer dans une perspective de développement régional ;
  • identifier, pour chacune des villes concernées, les zones favorables à la reconversion foncière et immobilière dans la perspective d’un développement économique ;
  • proposer des recommandations concrètes, et adaptées aux politiques menées par le Gouvernement, en termes de dispositifs territorialisés ou non pour le développement économique de ces villes et de la Région à travers ces villes.
Consulter et télécharger
2015 | Méthode pour la révision des plans de secteur (zone d'extraction)

La recherche a pour objet principal d’établir une démarche permettant d’objectiver, du point de vue socio-économique, les demandes de révisions de plan de secteur relatives à l’inscription de zones d’extraction. Il s'agit de pouvoir garantir une sécurité juridique aux révisions de plans de secteur adoptées par le Gouvernement par une motivation s’appuyant sur la démonstration que l’intérêt de l’exploitation pour l’économie wallonne dans son ensemble est suffisant pour contrebalancer les impacts patrimoniaux, environnementaux, … liés à cette exploitation, d’une part et permette, d’autre part, de garantir la possibilité aux générations futures d’assurer leurs propres besoins à l’égard de cette ressource.

Consulter et télécharger

2015-2016 Politique de la ville - Localisations prioritaires en matière de dynamisation et de rénovation des quartiers urbains existants

Le 12 novembre 2015, le Gouvernement wallon a adopté la note d’orientation « Vers une politique wallonne de la ville ».

L’objectif de cette recherche est, primo, d’élaborer une proposition de cadre stratégique de référence fixant les principaux objectifs recherchés et résultats attendus en termes de développements urbain et régional de la politique wallonne de la ville. La politique wallonne de la ville s’appuie sur la mise en œuvre, pour chaque ville concernée, d’un « Programme de Développement Urbain (PDU) », annoncé dans la Déclaration de Politique Régionale 2014-2019 et confirmé par la note d’orientation du Gouvernement wallon. La précédente recherche sur cette thématique s’est attachée à émettre des propositions relatives à la conceptualisation et à la mise en œuvre du PDU. La réflexion actuelle s’attache à préciser le cadrage à l’attention des acteurs concernés.

Secundo, la présente recherche vise à apporter une aide à la décision au niveau de la localisation de l’action des pouvoirs publics wallons dans les domaines des politiques de la ville et du logement afin d’améliorer l’efficience des différents outils. A travers cette analyse spatiale, il s’agit de proposer une méthode de délimitation des quartiers susceptibles de bénéficier d’interventions spécifiques et de mécanismes de discrimination positive dans le cadre de la politique de la ville. Cet examen sera poursuivi par une analyse des types de difficultés qui sera synthétisée à travers une typologie. Cette recherche s’inscrit dans le prolongement des recherches Politique de la ville  et Systèmes d’informations foncières  menées lors de la subvention 2014 – 2015. Elle s’appuiera également sur les résultats de la recherche "Entre relégation et risques de gentrification"  (subventions 2012-2013). La réflexion relative à la localisation d’opérations prioritaires en matière de dynamisation et de rénovation des quartiers urbains existants doit intégrer les deux facettes de la politique de la ville : la cohésion sociale et l’attractivité. L’approche est transversale mais devra aussi permettre d’identifier les politiques et dispositifs les plus adaptés aux situations particulières, aux difficultés particulières rencontrées dans les quartiers.

Consulter et télécharger

2016 | Les défis des espaces ruraux

Historiquement, les espaces ruraux ont été vécus comme des lieux multifonctionnels aptes à répondre de manière différenciée aux besoins multiples des populations, en respect des caractéristiques et de l’identité des espaces bâtis et non bâtis spécifiques. Le développement des villes, particulièrement marqué au cours du dernier siècle, a progressivement occulté cette aptitude. Dès lors, se pose le défi de remettre cette aptitude au centre de l’évolution des espaces ruraux en la déclinant sous différents aspects.

Pour rendre aux espaces ruraux leur aptitude à répondre pleinement aux besoins des populations, la recherche s'intéressera, sur base du Diagnostic territorial de la Wallonie (CPDT, 2011), à y identifier les moteurs de développement et à comprendre leurs interactions et leurs mutations, notamment au regard des évolutions sociodémographiques projetées. Ces moteurs constituent les bras de levier sur lesquels agir pour renforcer, équilibrer et dynamiser les espaces ruraux dans le respect des piliers du SDER, en termes de logements, services, économies, transports, ressources naturelles et patrimoines. Complémentairement à l’identification des moteurs de développement des espaces ruraux, cette recherche s’intéressera aux vulnérabilités de ces espaces.

En finalité, la recherche visera à formuler des recommandations concrètes permettant aux espaces ruraux de participer pleinement et spécifiquement au rayonnement de la Wallonie, en optimisant leur(s) aptitude(s) "à répondre de manière différenciée aux besoins multiples des populations".

Consulter et télécharger

2014-2015 | Analyse prospective relative à la localisation de nouveaux quartiers qui constituent une réponse au défi démographique

La recherche vise à investiguer la localisation de nouveaux quartiers, qui constituent l’une des réponses à  l’évolution  démographique caractérisée notamment  par le vieillissement de la  population et la diminution de la taille des ménages, ce qui influe sur les  besoins  en logements et services en Wallonie, à l’horizon 2040.

Dans cette optique, après avoir quantifié et spatialisé les besoins en logements et services sur base des prévisions démographiques tendancielles, la recherche identifiera principalement des localisations potentielles optimales de projets de développement ou de renouvellement urbain d’envergure en Wallonie, de façon à répondre à l’évolution attendue de la population à court (5 ans), moyen (10 à 15 ans) et long terme (25 ans).

• Volet 1 – Mise à jour des données de l’évolution de population et des besoins en matières de logements et services qui en découlent ;

• Volet 2 – Localisation optimale pour des quartiers nouveaux / de renouvellement d’ampleur importante (à partir de 15 ha et jusque 100 ha) ;

• Volet 3 – Caractéristiques foncières des potentiels quartiers nouveaux / de renouvellement d’ampleur importante ;

• Volet 4 – Appréhender la concrétisation d’un projet de quartier nouveau / de renouvellement d’ampleur importante sur base d’une analyse benchmarking.

Consulter et télécharger

2016 | Politique de la ville – Dynamisation des cœurs de ville

En Wallonie, la politique de la ville apparait éclatée entre différents niveaux de pouvoir et d’administrations de tutelle. Il en résulte un déficit de coordination et de vision stratégique au niveau de la mise en œuvre des différentes politiques d’interventions sur le territoire urbain. La régionalisation de la Politique Fédérale des Grandes Villes constitue, dès lors, une opportunité de restructurer, voire d’amplifier, la politique de la ville wallonne, dans une perspective davantage transversale et intégrée.

Cette recherche a pour objectif, dans un premier temps, de mener un examen synthétique des différents outils relatifs à la restructuration et à la dynamisation des tissus urbains par les différents niveaux de pouvoirs (Région, Fédéral et Europe) ; dans un deuxième temps, d’apporter un éclairage sur la politique urbaine européenne et de ses mises en œuvre au niveau d’autres pays ou régions et, dans un troisième temps, d’émettre des propositions et recommandations relatives à la mise en place d’une politique de la ville intégrée.

Consulter et télécharger

2012-2014 | Territoires et énergie 2050

Le projet a pour objectif de développer un outil d’analyse prospective reliant les problématiques énergétiques attendues dans les 40 prochaines années avec leurs dimensions territoriales. La recherche prend en compte l’ensemble des enjeux territoriaux liés aux transitions énergétiques et utilise des bases de données (mobilité, usages du sol, consommations énergétiques du bâti, localisation des entreprises, etc.) ainsi que le modèle de programmation linéaire MILES utilisé dans une approche participative. Des analyses complémentaires à l’échelle régionale présenteront différentes thématiques sectorielles en lien avec les mutations de l'espace urbain, des relations villes-campagnes et de l'espace de ressources.

Le projet développera une méthodologie d’aide à la décision combinant une programmation linéaire sur la mobilité et les localisations d’activités et de population, une approche par scénarios intégrés et une approche participative.

Consulter et télécharger

2012-2014 Densification des tissus urbanisés en Wallonie : forme, acceptabilité et modalités pour accompagner la mutation des tissus bâtis

Les tissus bâtis se transforment en fonction des besoins et de la pression démographique. On assiste à la division des parcelles, à la subdivision des immeubles et à la transformation des combles et des garages. L’ensemble de ces transformations conduit à une densification progressive. Il convient de l’étudier pour en tirer à la fois les effets positifs mais aussi pour mieux la réguler.

La recherche vise à identifier les principes et les leviers d’une densification raisonnée et diversifiée en fonction des caractères et des problèmes propres aux différentes formes d’urbanisation que l’on peut rencontrer en Wallonie. Elle vise également à préciser tant les dynamiques opérantes que les projets de promotion de la densification en mettant en évidence leurs modalités et les formes les plus acceptables sur un plan morphologique, socio-environnemental et économique.

En savoir plus

 2012-2014Impact de la modification climatique à 30 ans sur le tourisme en Wallonie

Au cours des 30 prochaines années les flux touristiques en Europe seront fortement affectés tant par les changements climatiques eux-mêmes que par les mesures d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Dans une étape préalable, la recherche a établi un double diagnostic : d’une part, sur le positionnement de la Wallonie dans les flux touristiques européens, d’autre part, sur la répartition de ces flux au sein du territoire wallon. Dans un deuxième temps, la recherche a visé à évaluer l’impact des changements climatiques et des mesures d’atténuation de ceux-ci à la fois sur les flux touristiques vers la Wallonie et sur les flux touristiques au sein du territoire wallon. Dans un troisième temps, de manière à contextualiser les effets du changement climatique sur les flux touristiques, l’analyse a été complétée par la prise en compte d’autres forces de changements dans un horizon de 30 ans, comme les transformations des usages du temps, les changements démographiques, l’évolution des inégalités sociales, le défi énergétique, les mutations technologiques et la globalisation économique.

En savoir plus

2012 | Entre relégation et risques de gentrification : étude des recompositions territoriales et démographiques des villes wallonnes et de leurs impacts sociaux

Comme d’autres régions, la Wallonie mise sur une concentration des populations dans les villes pour devenir les lieux privilégiés d’accueil d’un habitat durable, abritant toutes les fonctions nécessaires à la vie quotidienne, et minimisant les besoins de déplacements. L’étude vise à mettre en lumière les processus de gentrification et de relégation sociale à l’œuvre dans les villes wallonnes en les plaçant en regard d’autres dynamiques telle la périurbanisation et les opérations de requalification urbaine.

L’objectif de la recherche est de mettre en lien dynamiques humaines et sociales et dynamiques territoriales et urbaines dans l’optique d’analyser et de comprendre les recompositions territoriales des villes wallonnes et ainsi orienter l’action publique.

En savoir plus

2010-2012 | Etude prospective stratégique sur l'affectation du sol au nord de la E42 à proximité directe de l'aéroport de Charleroi

L’objectif de l’étude était d’apporter une vision prospective du développement des terrains situés au nord de l’E42 à proximité de l’aéroport et ce, à court (10 ans), moyen (20 ans) et long terme (au-delà de 35 ans).

Via l'élaboration de scénarios contrastés, la CPDT a proposé des pistes permettant de structurer l’aménagement du territoire des terrains situés à proximité de l’aéroport et du plateau situé au nord de l’E42. Ces propositions d’aménagement ne rentrent pas en concurrence avec les développements du cœur de la métropole mais viennent au contraire soutenir celui-ci en même temps que l’attractivité du territoire de la Wallonie.

En savoir plus

Publications 

2024 | L’usage touristique du bâti résidentiel dans les espaces ruraux : source de pressions et de conflits?

L’utilisation touristique de biens résidentiels, tels que les résidences secondaires, les gîtes ou les hébergements proposés à la location sur des plateformes en ligne, a considérablement augmenté en Europe au cours des vingt dernières années. La Wallonie rurale n’a pas échappé à cette expansion d’un habitat que l’on peut qualifier de non permanent. Les acteurs locaux évoquent diverses pressions, parfois à caractère conflictuel, qui en découlent, liées avant tout à des problèmes d’accès à un logement abordable pour la population locale et aux désagréments causés par les touristes.

Cependant, malgré l’intérêt suscité par cette problématique, les études scientifiques visant à objectiver le phénomène restent rares et se heurtent à des défis méthodologiques.

Cette note de recherche propose une première évaluation de l’ampleur, des caractéristiques et de la répartition spatiale de l’habitat non permanent en Wallonie, ainsi que des défis associés aux pressions et conflits que cette forme d’habitat entraine. En croisant différentes données statistiques et une série de témoignages, cette recherche a permis de délimiter un territoire où l’habitat non permanent impacte sensiblement le marché du logement. Elle a également divisé ce territoire en plusieurs zones différenciables sur la base des types spécifiques d’habitat non permanent présents, des dynamiques démographiques, socio-économiques et immobilières locales, ainsi que de la nature et de l’intensité particulières des pressions et des conflits qui s’expriment.

Consulter la publication

 

Consulter l'ensemble des publications de Valérie CAWOY sur le portail de l’ULB di-fusion

CAWOY Valérie - valerie.cawoy@ulb.be
Mis à jour le 19 avril 2024