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BRUGGEMAN Derek - GESTe - Recherche

Derek BRUGGEMAN est géographe et docteur en sciences. Ses domaines d'expertise sont les modifications d'utilisation du sol et paysagères et, en particulier, le rôle joué par les politiques d'aménagement du territoire sur ces deux processus. Son approche analytique se base essentiellement sur le traitement de données cartographiques et sur du travail de terrain. Après un doctorat qui portait sur les changements forestiers en milieu tropical, et notamment sur l'impact des aires protégées sur la préservation des forêts, il se concentre désormais sur le territoire wallon, principalement au travers de recherches de la CPDT qu'il mène depuis 6 ans à l'IGEAT (ULB). Ces recherches les plus récentes ont porté sur les liens entre le tourisme, le paysage, la biodiversité et la planification territoriale.

Recherches

2017-2023 | Atlas des paysages de Wallonie 

Les atlas sont conçus comme des outils de connaissance, de sensibilisation et de gestion à destination d’un très large public, allant du décideur public ou privé jusqu’au citoyen avide de mieux connaître les différentes facettes de sa Wallonie. La collection décrypte les paysages dans lesquels nous vivons à travers des analyses descriptives, une approche historique et prospective et une approche sociologique.

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2022-2023 | Plan opérationnel de densification du maillage écologique sur le territoire du projet « Forêts du Brabant »

L'objectif de la mission confiée par la Province du Brabant wallon à l'équipe de l'IGEAT-Geste consiste en l'élaboration d'un plan opérationnel visant le renforcement du maillage écologique sur le territoire du projet "Forêts du Brabant". Ce projet transfrontalier est porté par les Provinces du Brabant flamand et du Brabant wallon et la Région Bruxelles-Capitale (via la Fondation Forêt de Soignes). Il vise à reconnecter les trois grands massifs boisés que sont : le bois de Hal, la forêt de Soignes et la forêt de Meerdael. 

Afin d'atteindre son objectif, l'équipe de recherche a d'abord procédé à une analyse territoriale intégrée, focalisée sur la partie wallonne du territoire du projet. Cette analyse synthétisait les connaissances actuelles sur le plan de l'occupation et de l'utilisation du sol, de l'aménagement du territoire, de la biodiversité (sites protégés, de grand intérêt biologique, observations naturalistes), du réseau écologique identifié (liaisons écologiques régionales, maillage écologique du Brabant wallon), de la fréquentation récréative des espaces semi-naturels, du paysage, du contexte foncier (propriété publique, grands domaines privés) ou encore de la démographie ou de la mobilité.

Cette étape a permis de proposer et de caractériser un ensemble de liaisons écologiques et de zones cœurs prioritaires pour la reconnexion des trois grands massifs boisés du projet. Cette proposition a été discutée et amendée grâce au concours des partenaires du projet, des communes et des associations locales concernées.

Les liaisons écologiques et zones cœurs ainsi définies ont alors été étudiées finement afin d'identifier des actions à entreprendre pour rendre effectives et/ou pérenniser ces liaisons et pour développer ou restaurer les habitats d’espèces, en particulier pour la faune forestière. Chaque liaison a fait l'objet d'une feuille de route localisant l'ensemble des actions (foncières, de franchissement d'obstacles, de renforcement de la végétation arborée...) à entreprendre pour assurer leur fonctionnalité. Via des ateliers rassemblant les acteurs précités, les actions proposées ont été complétées, évaluées et hiérarchisées. 

Ce processus a permis de dégager une quinzaine d'actions jugées particulièrement prioritaires (car complexes, urgentes, transversales, ou cruciales au regard l'objectif de reconnexion) qui ont fait l'objet de fiches-action. Pour certaines d'entre-elles, à initier rapidement, le niveau de détail a été relevé, incluant des réunions avec les parties prenantes locales ou une visite de terrain. 

2020-2022 | Tourisme et territoire : gérer le passé et préparer l'avenir 

Comme tout processus d’utilisation du sol, l’activité touristique évolue au cours du temps par sa localisation, sa forme et son intégration. Ces évolutions résultent notamment de la demande et des règles en vigueur.

Cette recherche a pour objectif d’identifier les impacts et besoins territoriaux du secteur du tourisme et les confronter avec les disponibilités et contraintes – légales ou non – du territoire.

La recherche, menée durant trois ans (2020-2022), peut être divisée en quatre grands volets. Le premier constitue un état des lieux, actuel et rétrospectif, des principales infrastructures touristiques et des territoires concentrant les touristes en Wallonie. Il a fait l’objet de deux publications portant l’une sur les attractions, l’autre sur les hébergements touristiques. Le second volet brosse un portrait pluriel et à vocation opérationnelle de l’affectation du sol au Plan de secteur destinée aux activités touristiques ou récréatives : la zone de loisirs. Ce portrait a fait l’objet d’une note de recherche. Le troisième volet capitalise sur les acquis des deux premiers pour formuler des recommandations afin de mieux concilier le tourisme et ses évolutions et les objectifs de l’aménagement du territoire. Finalement, le dernier volet s’interroge sur les trajectoires spatio-temporelles de certains types d’hébergements, y compris après disparation de l’activité touristique. Il a été synthétisé dans une note de recherche.

La méthodologie et les principaux résultats de ces quatre volets sont décrits sur la page suivante. Vous y trouverez également les rapports et publications de la recherche. 

2019 | Opérationnalisation d'une infrastructure verte pourvoyeuse de services écosystémiques 

Le concept d’infrastructure verte s’inscrit dans une logique intégratrice et vise à offrir de multiples avantages, à la fois écologiques, sociaux et économiques, sur un même territoire. Il s’appuie sur les services offerts par les écosystèmes.

Par son déploiement stratégique dans l’espace, l’infrastructure verte présente des liens étroits avec l’aménagement du territoire. C’est ainsi que le CoDT fait référence à la structure écologique et aux liaisons écologiques dans les différents schémas territoriaux, alors que le SDT mentionne explicitement l’intérêt des infrastructures vertes. Il s’agit aujourd’hui de traduire ces dispositions à l’ensemble des échelles d’action, depuis le niveau régional jusqu’aux projets d’urbanisation.

L’objectif de ce vade-mecum est d’offrir un référentiel synthétique, qui permette aux acteurs du territoire de s’inscrire dans cette démarche. Il propose une définition d’infrastructure verte et de services écosystémiques et fournit des pistes opérationnelles pour mettre en place de telles infrastructures à travers les outils d’aménagement du territoire (SDT, SOL, GCU). Il couvre l’ensemble du processus de mise en œuvre d’une infrastructure verte, depuis sa planification jusqu’à sa réalisation et à sa maintenance.

Ce vade-mecum, réalisé dans le cadre d’une recherche CPDT de 2019, est destiné à l’ensemble des acteurs locaux, à savoir les administrations et autorités communales, les auteurs de projets, des collectifs de citoyens ou encore des entreprises. Nous espérons qu’il constituera une base utile pour une concertation efficace et soutenue entre ces différents acteurs, élément fondamental pour la mise en œuvre réussie d’une infrastructure verte.

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2018 | Gérer le territoire avec parcimonie 

Cette recherche identifie des mesures et outils à mobiliser pour une gestion plus parcimonieuse des terres. Elle fait suite au constat que le sol, ressource non renouvelable, est progressivement « consommé » par l’urbanisation, principalement via les constructions résidentielles. La recherche adopte une perspective holistique de manière à prendre en considération l’ensemble des terres, leurs usages et les besoins sociétaux. La gestion parcimonieuse des terres est abordée sous deux dimensions complémentaires.
La première dimension, « préservation de terres pour les différents usages », questionne la manière de choisir les terres à consacrer à l’urbanisation et celles à préserver de l’artificialisation, ainsi que la façon d’assurer la préservation.
La seconde dimension, « utilisation efficiente des terres par l’urbanisation », s’intéresse à l’efficacité d’utilisation et de consommation des terres tant pour le secteur marchand que non-marchand : reconstruction de la ville sur la ville, exploitation plus efficiente du parc immobilier existant (résidentiel, industriel, commercial, touristique), transition vers une urbanisation densifiée de manière raisonnée et diversification des usages des espaces.

En 2018, la recherche a exploré ces deux dimensions. A l’aide notamment d’un benchmarking, des outils et mesures visant à tendre vers une gestion parcimonieuse du territoire ont été identifiés et soumis à une analyse critique. D’autre part, chaque commune wallonne ayant des spécificités propres, une analyse du territoire a été effectuée avec l’objectif de pouvoir orienter les pouvoirs publics dans le choix des grands types de mesures à adopter à cette échelle. Enfin, après avoir soumis à un panel d’experts des scénarios caricaturaux de stratégies pour tendre vers une consommation nulle de terres non urbanisées en 2050, des recommandations à destination de Gouvernement wallon ont été établies comme aide à l’élaboration de sa stratégie opérationnelle pour la Wallonie.

En 2019, la contribution de cette recherche visait à communiquer sur les outils et mesures potentiellement mobilisables en Wallonie afin de tendre vers la fin de l’urbanisation de terres non urbanisées. D’autre part, afin d’étudier plus précisément leurs modalités d’opérationnalisation, un volet « test de mise en pratique d’outils et mesures » a été mené sur des portions choisies de territoire faisant office d’études de cas. Une méthodologie afin de mesurer certaines de leurs conséquences sur le bilan carbone a par ailleurs été développée.

Accéder aux rapports

2017 | Localisation des zones pouvant accueillir des activités agro-économiques de proximité 

Pour permettre le développement de filières wallonnes de céréales, il est nécessaire de maintenir une activité de stockage le plus près possible des lieux de production.

Le CWA prévoit que les politiques agricoles wallonnes doivent « encourager et soutenir la structuration des agriculteurs afin de renforcer leur pouvoir de négociation au sein des filières et d’obtenir une meilleure appropriation par les agriculteurs de la valeur ajoutée aux produits agricoles » et « favoriser l’autonomie des agriculteurs et des exploitations agricoles, individuellement ou collectivement, en termes de production, de transformation et de commercialisation, en ce compris en favorisant le modèle coopératif ».

Ces objectifs nécessitent le maintien d’entreprises, et si possible de coopératives aux mains des agriculteurs, pour assurer la concentration de l’offre en céréales, le stockage et la première valorisation.

Sur base des implantations existantes et des périmètres de sécurité, le besoin approximatif en superficie pour une implantation est d’environ 1,5 hectare.

Dès lors, même sur base d’une estimation haute basée sur un déplacement de la quasi-totalité des sites disposant d’un permis relatif aux dépôts en silo ou en vrac de céréales, la superficie totale à trouver sur l’ensemble du territoire ne dépasserait pas 300 à 400 hectares répartis sur de nombreux sites.

Ces sites pourraient notamment être implantés au sein de sites à réaménager (SAR) sachant que le CoDT prévoit des subventions pour les frais liés à leur réaménagement.

Il y a lieu d’analyser plus en détail le besoin, la meilleure manière d’y répondre et les outils d’aménagement du territoire à mobiliser pour répondre à cette problématique.

Pour accroître la valeur ajoutée aux productions agricoles (et la part de celle-ci revenant aux agriculteurs), il est nécessaire de maintenir voire de développer ce réseau via un maillage sur l’ensemble du territoire de manière à ce que les agriculteurs ne doivent pas parcourir en tracteur plus de dix kilomètres pour déposer leurs productions céréalières.

La présente étude visait plus particulièrement à préciser les besoins, identifier des localisations adéquates pour ces activités et l’inscription potentielle de zones agroéconomiques, en associant étroitement des experts du secteur agricole, notamment en exploitant les SAR.

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Publications

2022 Analyses territoriales et touristiques de la zone de loisirs au plan de secteur – Outil à destination des acteurs publics actifs dans le développement territorial et le secteur touristique

En Wallonie, une zone est juridiquement dédiée à la fonction touristique au sein du plan de secteur : « la zone de loisirs ». La présente note de recherche synthétise les résultats acquis au terme de la recherche « Tourisme et territoire : gérer le passé et préparer l’avenir » au niveau de la connaissance des zones de loisirs – à savoir leur répartition, emprise spatiale, dynamique et principales caractéristiques – et du gisement potentiel de zones de loisirs disponibles pour le tourisme.  

Les méthodologies utilisées pour caractériser les zones de loisirs et qualifier ce gisement foncier potentiel, les outils développés ainsi que la façon de les prendre en main sont détaillés. 

Ce travail de caractérisation identifie une inadéquation partielle entre la destination de cette zone du plan de secteur et son utilisation. Telle que répartie et définie actuellement, la zone de loisirs ne semble plus être en mesure de répondre aux besoins territoriaux structurels du tourisme wallon.

La note propose également des recommandations en lien avec cette affectation du sol. Elles traitent de l’amélioration et du partage des connaissances sur les zones de loisirs encore disponibles pour le tourisme ; de l’opportunité lors de la création d’une nouvelle zone de loisirs d’utiliser comme compensation planologique des zones de loisirs résiduelles ayant peu d’intérêt touristique ou récréatif ; de la possibilité d’encadrer le développement des hébergements touristiques en zone de loisirs. 

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2022 | Fiches touristiques Recueil - Volume 2

Ce recueil de fiches consiste en une caractérisation des équipements touristiques parmi les plus importants en termes de superficies consommées en Wallonie. Ce deuxième volume est dédié aux hébergements utilisés par les touristes.

Onze types d’hébergement y sont caractérisés : « Aires d'accueil pour motor-homes », « Campings touristiques », « Centres de tourisme social », « Endroits de camp », « Hébergements issus de plateformes d'échanges (Airbnb, Vrbo / HomeAway) », « Hébergements touristiques de terroir et meublés de vacances », « Hôtels », « Parcs résidentiels de week-end », « Résidences secondaires cadastrales », « Terrains de caravanage », « Villages de vacances ».

La description de ces différentes infrastructures aborde notamment leur répartition spatiale (dont l’emprise au sol pour les équipements de grande taille), leurs caractéristiques touristiques (capacité d’accueil ou fréquentation, reconnaissance officielle et par les utilisateurs), leur rapport au territoire (accessibilité, contraintes physiques et légales…) et leur dynamique spatio-temporelle.

Avec ces fiches, le premier objectif de la recherche « Tourisme et Territoire : gérer le passé et préparer l'avenir (2020-2022) » était de mobiliser les données disponibles, voire de les créer, afin d’acquérir une meilleure connaissance territoriale du tourisme wallon. Les traitements ont également abouti à des recommandations quant à des améliorations possibles dans la gestion des données touristiques et à des pistes pour approfondir les liens entre les infrastructures touristiques et l’aménagement du territoire.

Le premier volume de ce recueil est quant à lui principalement consacré aux attractions touristiques et explique comment a été conçu le modèle de fiche.

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2022 | Fiches touristiques Recueil - Volume 1

Ce recueil de fiches consiste en une caractérisation des équipements touristiques parmi les plus importants en termes de territoire dédié en Wallonie. Le premier volume est principalement consacré aux attractions touristiques.

Après un premier chapitre expliquant comment a été conçu le modèle de fiche, quatre types d'attractions sont caractérisées : « Attractions du pôle d'intérêt culturel », « Attractions du pôle d'intérêt naturel », « Attractions du pôle d'intérêt récréatif » et « Golfs ».  Une dernière fiche s’intéresse aux « Infrastructures pour foires, salons et congrès ».

La description proposée aborde notamment la répartition spatiale de ces différents types d’infrastructures (dont l'emprise au sol pour les équipements de grande taille), leurs caractéristiques touristiques (capacité d'accueil ou fréquentation, reconnaissance officielle et des utilisateurs), leur rapport au territoire (accessibilité, contraintes physiques et légales…) et leur dynamique spatio-temporelle.

Avec ces fiches, le premier objectif de la recherche « Tourisme et Territoire : gérer le passé et préparer l'avenir (2020-2022) » était de mobiliser les données disponibles, voire de les créer, afin d’acquérir une meilleure connaissance territoriale du tourisme wallon. Les traitements ont également abouti à des recommandations quant à des améliorations possibles dans la gestion des données touristiques et à des pistes pour approfondir les liens entre les infrastructures touristiques et l’aménagement du territoire.

Le deuxième volume de ce recueil est dédié aux hébergements utilisés par les touristes.

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2021 | Atlas des Paysages de Wallonie 7 - La Plaine et le bas-plateau hennuyers

L’ensemble paysager de la Plaine et du bas-plateau limoneux hennuyers, situé dans le nord-ouest de la Wallonie, couvre de vastes étendues limoneuses où dominent les grandes cultures. Des carrières de diverses tailles s'insèrent sporadiquement au sein de cette trame agricole. L’habitat, groupé en gros villages dans le sud, se disperse à l’approche de la Flandre dans le nord où Tournai, Ath et plusieurs villes plus petites apportent également une composante urbaine.

Ce paysage bâti se transforme cependant rapidement sous l'influence de l'urbanisation résidentielle et économique, en particulier aux marges de l'ensemble, localisé en périphérie de grandes agglomérations et caractérisé par un maillage dense d'infrastructures de transport. Ces dernières structurent ou cloisonnent les vues selon les cas, tout en constituant des axes de découverte paysagère. Les Parcs naturels couvrent des territoires importants et sont très actifs dans le domaine du paysage.

Les atlas sont conçus comme des outils de connaissance, de sensibilisation et de gestion à destination d’un très large public, allant du décideur public ou privé jusqu’au citoyen avide de mieux connaître les différentes facettes de sa Wallonie. La collection décrypte les paysages dans lesquels nous vivons à travers des analyses descriptives, une approche historique et prospective et une approche sociologique. Pour les trente-trois aires paysagères de cet ensemble, retrouvez-y : les enjeux, les objectifs paysagers et les pistes d’action proposées.

Au fil des 443 pages, vous découvrirez, comme pour les volumes précédents, une publication richement illustrée par des photographies, des cartes, des dessins, etc. produits par l’équipe de recherche ou issus de documents notamment historiques.

Ce volume couvre les communes suivantes : Antoing, Ath, Beaumont, Beloeil, Bernissart, Binche, Braine-l’Alleud, Braine-le-Comte, Brugelette, Brunehaut, Celles, Chièvres, Colfontaine, Comines-Warneton, Dour, écaussinnes, Ellezelles, Enghien, Erquelinnes, Estaimpuis, Estinnes, Flobecq, Frameries, Frasnes-lez-Anvaing, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Honnelles, Ittre, Jurbise, La Louvière, Lens, Le Roeulx, Lessines, Leuze-en-Hainaut, Lobbes, Merbes-le-Château, Mons, Mont-de-l’Enclus, Mouscron, Nivelles, Pecq, Péruwelz, Quévy, Quiévrain, Rebecq, Rumes, Saint-Ghislain, Seneffe, Silly, Soignies, Thuin, Tournai, Tubize et Walcourt.

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2020 | Infrastructures vertes

Le concept d’infrastructure verte s’inscrit dans une logique intégratrice et vise à offrir de multiples avantages, à la fois écologiques, sociaux et économiques, sur un même territoire. Il s’appuie sur les services offerts par les écosystèmes.

Par son déploiement stratégique dans l’espace, l’infrastructure verte présente des liens étroits avec l’aménagement du territoire. C’est ainsi que le CoDT fait référence à la structure écologique et aux liaisons écologiques dans les différents schémas territoriaux, alors que le SDT mentionne explicitement l’intérêt des infrastructures vertes. Il s’agit aujourd’hui de traduire ces dispositions à l’ensemble des échelles d’action, depuis le niveau régional jusqu’aux projets d’urbanisation.

L’objectif de ce vade-mecum est d’offrir un référentiel synthétique, qui permette aux acteurs du territoire de s’inscrire dans cette démarche. Il propose une définition d’infrastructure verte et de services écosystémiques et fournit des pistes opérationnelles pour mettre en place de telles infrastructures à travers les outils d’aménagement du territoire (SDT, SOL, GCU). Il couvre l’ensemble du processus de mise en œuvre d’une infrastructure verte, depuis sa planification jusqu’à sa réalisation et à sa maintenance.

Ce vade-mecum, réalisé dans le cadre d’une recherche CPDT de 2019, est destiné à l’ensemble des acteurs locaux, à savoir les administrations et autorités communales, les auteurs de projets, des collectifs de citoyens ou encore des entreprises. Nous espérons qu’il constituera une base utile pour une concertation efficace et soutenue entre ces différents acteurs, élément fondamental pour la mise en œuvre réussie d’une infrastructure verte.

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2018 | Logique de localisation des sites de stockage de céréales en Wallonie

Les céréales produites en Wallonie sont essentiellement transformées en aliments pour animaux ou en agrocarburants. Cette transformation s’effectue tout au long de l’année, au contraire de la culture des céréales dont la moisson est limitée dans le temps. Pour disposer de céréales en permanence, il est nécessaire de les stocker.

Les établissements de stockage sont principalement situés en zone rurale, à proximité des champs cultivés. Souvent en limite villageoise par le passé, certains d’entre eux ont aujourd’hui été rejoints par de l’habitat, ce qui génère parfois des conflits entre riverains et organismes de stockage. Les nuisances associées à ce type d’activités sont régulièrement mises en avant lors de la demande (de renouvellement) de permis et peuvent mener à un refus de ceux-ci. Dans ce cas, les établissements de stockage de céréales doivent être délocalisés sur un site apte à les accueillir.

La recherche CDPT, menée en 2017 et intitulée « Localisation des zones pouvant accueillir des activités agro-économiques de proximité », a consisté à faire le point sur les besoins et attentes de la filière « céréales » et à proposer une méthodologie permettant d’identifier les zones du territoire wallon susceptibles de rencontrer favorablement l’ensemble des critères et contraintes liés à ce type d’activité économique.

La méthodologie allie une approche quantitative (aboutissant à la production d'une carte d'aptitude territoriale) et une approche qualitative, faisant l’arbitrage entre les principaux éléments qui contraignent la localisation de cette activité para-agricole (bon aménagement du territoire, limitation de la pression sur les ressources, impacts paysagers, éloignement aux habitations, accessibilité…).

Cette démarche constitue une aide à la décision pour les autorités compétentes. Il ne s’agit pas de l’unique outil à utiliser pour déterminer l’emplacement d’un établissement de stockage.

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BRUGGEMAN Derek - Derek.Bruggeman@ulb.be

Mis à jour le 4 décembre 2023